LA FLORE :
Quelques-unes des plantes recensées à
Ménez-Prat (ébauche : Il faut bien commencer par quelque-chose ...)
DOCUMENTS : Des articles de
presse, mais pas seulement
Cette
page rend compte de l'actualité du Quinquis jusqu'en 2014, ce qui ne
signifie pas qu'il ne s'est rien passé après cette date. Vous
pouvez suivre l'évolution de la
situation jusqu'à aujourd'hui en visitant le blog de CAREPA.
I.
SITUATION
Le Quinquis
prend sa
source au Grand-Guélen, près de la voie express (coin supérieur droit de la photo).
Il descend vers le sud-ouest dans la zone industrielle (en cours de
terrassement sur la photo), passe sous la route de Rosporden,
traverse la zone humide de Ménez-Prat(balise rouge),
longe l'avenue du Morbihan vers
l'ouest, la franchit et poursuit son cours vers le sud jusqu'à l'étang
du
Lendu,
puis oblique vers le sud-ouest pour se jeter dans l'Anse de Toulven
sous le nom de "ruisseau du Lendu".
Un clic sur cette image vous dirigera vers Google Maps. Vous pourrez alors
zoomer, remplacer la vue satellite par un plan ou même l'afficher en 3D
si vous
acceptez d'installer le plugin
google earth.
La première partie du cours du Quinquis
n'est pas figurée sur le plan, mais vous pourrez le suivre à partir de
l'avenue du Morbihan jusqu'à
l'Anse de
Toulven, où il rejoint l'Odet. Maintenez le bouton gauche
de la souris appuyé
pour déplacer la carte à volonté. Le mieux est d'alterner les vues
"satellite" et "plan".
Le site de la
ville de
Quimper propose un ensemble cartographique qui permet de suivre le cours du Quinquis depuis sa source.
Cliquez sur l'image pour y accéder. Vous devrez alors indiquer le lieu
recherché. Tapez "Menez Prad" (avec
un "d"),
validez et vous verrez apparaître sur le plan le
tracé de la voie qui desservira la future zone industrielle. Si vous
passez en mode "vue aérienne",
vous constaterez que l'emprise de cette rue mord
dangereusement sur la zone humide et que le périmètre "vert" a déja
bien diminué par rapport à la vue "google" ci-dessus :
Passez
ensuite en mode "carte
IGN". L'affichage est
un peu capricieux et refuse certains niveaux de zoom. Déplacez le
curseur à gauche de l'écran vers le haut ou vers le bas pour faire
apparaître la carte. Vous y êtes
: Le ruisseau du Quinquis figure en
pointillé bleu depuis sa source, en haut à droite de l'extrait
ci-dessous.
II.
ZONE HUMIDE
CODE DE L'ENVIRONNEMENT Article L 211-1 ( Version en vigueur au
14 juillet 2010 )
I. - Les dispositions
(...) du présent titre ont pour objet une gestion
équilibrée et durable de la ressource en eau ; cette gestion prend en
compte les adaptations nécessaires au changement climatique et vise à
assurer :
La prévention des inondations et la préservation des
écosystèmes
aquatiques, des sites et des zones humides ; on
entend par zone humide
les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau
douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la
végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes
hygrophiles pendant au moins une partie de l'année ;
La protection des eaux et la lutte contre toute
pollution par
déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects de
matières de toute nature et plus généralement par tout fait susceptible
de provoquer ou d'accroître la dégradation des eaux en modifiant leurs
caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques,
qu'il s'agisse des eaux superficielles, souterraines ou des eaux de la
mer dans la limite des eaux territoriales ;
La restauration de la qualité de ces eaux et leur
régénération ;
Le développement, la mobilisation, la création et la
protection de
la ressource en eau ;
La valorisation de l'eau comme ressource économique
et, en
particulier, pour le développement de la production d'électricité
d'origine renouvelable ainsi que la répartition de cette ressource ;
La promotion d'une utilisation efficace, économe etd urable de la
ressource en eau ;
Le rétablissement de la continuité écologique au sein
des bassins
hydrographiques. (...)
II. - La gestion
équilibrée doit permettre en priorité de satisfaire
les exigences de la santé, de la salubrité publique, de la sécurité
civile et de l'alimentation en eau potable de la population.
Elle doit
également permettre de satisfaire ou concilier, lors des différents
usages, activités ou travaux, les exigences :
De la vie biologique du milieu récepteur, et
spécialement de la
faune piscicole et conchylicole ;
De la conservation et du libre écoulement des eaux
et de la
protection contre les inondations ;
De l'agriculture, des pêches et des cultures marines,
de la pêche en
eau douce, de l'industrie, de la production d'énergie, en particulier
pour assurer la sécurité du système électrique, des transports, du
tourisme, de la protection des sites, des loisirs et des sports
nautiques ainsi que de toutes autres activités humaines légalement
exercées.
IMPORTANCE
Biodiversité
:Les zones humides sont véritable ment le berceau de la
diversité
biologique. La survie d''innombrables espèces dépend d'elles,
directement ou indirectement, et chaque zone humide qui disparaît ou se
trouve altérée par des désordres d'origine humaine entraîne la
disparition d'espèces animales et végétales.
Régulation
hydrologique : Les zones humides d'un bassin versant limitent
l'effet des crues en se gorgeant d'eau et en la restituant petit à
petit à la nappe phréatique et aux cours d'eau.
Épuration
naturelle : Le sol spongieux et les plantes hygrophiles qui
peuplent les zones humides stockent et transforment les matières
nutritives, empêchant la pollution de la nappe
phréatique et des eaux de surface utilisées pour la consommation
humaine.
FRAGILITÉ
Malheureusement, les zones humides sont sans doute les écosystèmes les
plus menacés par les activités humaines, qu'il s'agisse d'industrie ou
d'habitat. On estime que le XXe siècle a vu la disparition des deux
tiers d"entre elles en France. Quand elles ne sont pas purement et
simplement labourées pour faire place au bitume ou au béton, elles
subissent les effets dévastateurs de toute transformation violente du
terrain à proximité.
L'imperméabilisation
des sols par bétonnage ou bitumage ( routes, parkings, bâtiments
) entraîne le ruissellement d'eaux de plus en plus polluées qui ne
peuvent plus s'infilter et rejoignent trop rapidement les zones basses
( vallées, marécages ...).
Plus insidieuse, l'utilisation
d'engins de plus en plus puissants bouleverse la structure des
couches géologiques de surface et entraîne souvent une modification
invisible mais lourde de conséquences de la circulation de l'eau en
sous-sol.
PERTURBER LES QUELQUES
ZONES HUMIDES QUI SUBSISTENT,
DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT,
C'EST JOUER À L'APPRENTI
SORCIER.
III. LA FLORE DE MENEZ-PRAT
Quelles sont les plantes
qu'on trouve dans la zone humide de Ménez-Prat
? Quelles sont leurs caractéristiques ? Voici quelques
plantes observées le 17 avril 2011 lors de la
fête à la ferme du Quinquis.
Ache faux
cresson (Helosciadium nodiflorum)
On le confond parfois avec le cresson de fontaine. Son feuillage dégage
une légère odeur de céleri mais ne se consomme pas. Il n'est donc pas
cultivé
mais on l'utilise parfois en lagunage comme plante dépolluante. isaisons CRDP Besançon
Blechne en épis(Blechnum spicant)
La seule espèce européenne d'un groupe de fougères tropicales. Les
touffes peuvent atteindre 50 cm de hauteur et se rencontrent surtoutd ans des lieux humides. Cette élégante fougère présente la
particularité d'avoir deux types de feuilles : Au centre, les
feuilles
fertiles dressées, et sur le pourtour des feuilles stériles. Elle n'est
pas vraiment rare dans le Finistère, mais c'est une espèce protégée
dans certains départements. Visioflora
Carex
(Carex)
Les carex sont des plantes de la famille des cypéracées. Il en existe
de très nombreuses espèces, très différentes par la taille. On le
rencontre souvent dans des lieux humides, dont bien entendu Menez Prat
Herbe à Robert(Geranium
Robertianum)
C'est un géranium vrai, contrairement aux "pélargoniums" faussement
appelés "géraniums". Il est très courant dans nos jardins, où il est
considéré comme une "mauvaise herbe". Il est vrai qu'il peut
proliférer, mais sa racine assez courte le rend très facile à arracher.
De plus, c'est une plante médicinale reconnue, astringente, diurétique
et tonique. On en tire une huile essentielle aux propriétés
antiseptiques. isaisons
Menthe aquatique(Mentha aquatica)
Ainsi que son nom l'indique, cette menthe préfère les lieux humides.
Elle est très parfumée, plus douce cependant que la menthe poivrée, et
peut s'utiliser en infusion comme ses cousines.
À Menez Prat elle est omniprésente, formant des colonies importantes à
proximité du ruisseau.
Morelle
douce-amère(Solanum
dulcamara)
La
douce-amère est une solanacée, comme les tomates et les pommes de
terre. C'est une belle plante vivace dont les tiges forment des lianes
qui deviennent ligneuses en vieillissant. Elle se plaît en zone humide,
mais on la trouve aussi dans nos jardins. Ses baies rouge vif
sont très toxiques.
Osmonde royale(Osmonda regalis)
C'est une magnifique fougère dont les frondes peuvent atteindre 2
mètres. Elle fait partie des plantes caractéristiques des zones humides
et se raréfie au fur et à mesure de la destruction de ses biotopes.
Elle bénéficie dans le Finistère du statut de plante protégée.
Rumex(Rumex)
L'oseille et le kaol morc'h
sont les rumex les plus
connus. Sur le pourtour de Menez Prat on trouve de la petite oseille,
mais pas dans la zone humide elle-même où pousse une autre espèce de
rumex.
Scolopendre(Asplenium
scolopendrium)
Cette fougère est commune dans notre entourage. On la rencontre un peu
partout, mais elle préfère l'ombrage et les lieux humides. Elle
s'installe dans les creux de murs, à l''intérieur des puits et près des
mares et ruisseaux.
Sibthorpie
d'Europe(Sibthorpia
europaea)
Il faut y regarder de près pour découvrir la sibthorpie, car ses
feuilles sont minuscules.
Cette petite plante tapissante se rencontre presque exclusivement en
Bretagne, où elle reste plutôt rare. Elle est protégée dans la plupart
des régions, dont notre voisine "Pays de Loire". Elle se
développe en
atmosphère humide au bord de ruisseaux, comme à Menez Prat.
IV.
DOCUMENTS
Les
documents publiés ici sont classés du plus récent au
plus ancien.
Pour une meilleure lisibilité de certains articles de presse, cliquez
sur l'image et utilisez éventuellement la fonction zoom.
Février 2014
: Ces derniers jours nous avons été intrigués par des ouvriers
s'affairant autour de camions-citernes de la SAUR en stationnement au
bord de l'avenue de Keradennec, même à des heures tardives. Que
faisaient-ils donc ? Débouchaient-ils une fois encore les canalisations
d'eaux usées ? La réponse est bien plus surprenante : Ils étaient en
train d'injecter dans le tout-à-l'égout de l'eau polluée pompée dans le
ruisseau du Quinquis !
Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site
de CAREPA
( Le Télégramme, 15 février 2014
)
( OUEST-FRANCE, 4 octobre 2013 )
Quelques jours seulement après
la fête de l'eau, pluies diluviennes et nouvelle pollution du Quinquis !
( Keleier Breizh (RBBI), 30
septembre 2013 )
Interview de Youenn Henry, président de CAREPA
( OUEST-FRANCE, 30 septembre
2013 )
( OUEST-FRANCE, 25 septembre
2013 )
( OUEST-FRANCE, 26 avril 2012 )
Note : La fête a dû être
annulée et reportée à septemble pour cause de météo défavorable.
( OUEST-FRANCE, 16 janvier 2012 )
( OUEST-FRANCE, 20 décembre 2011
)
"Bretagne
Vivante", "Eaux et
Rivières" et "l'Eau et la Terre",
associations qu'on avait
jusqu'ici assez peu entendues sur le dossier de "Ménez-Prat", s'engagent et demandent des
comptes aux responsables de Quimper-Communauté.
( OUEST-FRANCE, 20 octobre 2011 )
DIMANCHE
16 OCTOBRE 2011
À l'appel du
CAREPA (Collectif d'Associations
pour le Retour à
l'Eau
Pure et l'Assainissement du ruisseau du Quinquis), de l'UQEA (Union des
Quartiers d'Ergué-Armel) et de l'association "Eau Secours", une
cinquantaine de personnes se sont retrouvées sur le site de Ménez-Prat
pour y déverser symboliquement de l'eau en bouteilles.
( LE TÉLÉGRAMME, 17 octobre 2011
)
( OUEST-FRANCE, 17 octobre 2011 ) Une version courte de cet
article peut être lue sur le site d'Ouest-France
( LE TÉLÉGRAMME, 12 octobre 2011
)
( OUEST-FRANCE, 12 octobre 2011 ) Cet article peut également être
lu sur le site d'Ouest-France
( OUEST-FRANCE, 13 septembre
2011 ) On peut lire une version courte
de cet article sur le site d'Ouest-France
4
septembre 2011
Les travaux destinés à drainer
la zone humide (sic) se transforment en grosse boulette. Éclatement du
collecteur (250 mm) des eaux usées et déversement de celles-ci dans la
zone humide. Le ruisseau n'aurait pas été atteint, nous assure-t-on ...
Pour
voir toutes les photos prises le 4 septembre, visitez
la galerie publique de "CAREPA DU QUINQUIS" sur Picasa Web. ( Cliquez sur le logo.)
2 septembre 2011
Aujourdh'ui, vers les 17h00, a
eu lieu un incident dans la zone humide de Menez-Prat. Pratiquant des
saignée pour drainage, un engin a crevé un conduit de PVC D 250
installé en début d'année. Collecteur des eaux usées de la zone
d'activités. Pas de chance, l'installateur de ce conduit a "omis" de
disposer un grillage d'avertissement, et donc le conducteur de l'engin
y est allé très confiant... Par ailleurs, 3 fosses ainsi qu'un réseau
de tranchées assurent le drainage avant les travaux de construction de
la digue.
Pour
voir toutes les photos prises le 2 septembre, visitez
la galerie publique de "CAREPA DU QUINQUIS" sur Picasa Web. ( Cliquez sur le logo.)
16
août 2011
Les petits tuyaux font les grandes pollutions.
Quand ils ne sont pas à sec (c'est l'été !) ils continuent à déverser
leurs soupes multicolores dans le ruisseau.
Pour
voir toutes les photos prises le 16 août, visitez
la galerie publique de "CAREPA DU QUINQUIS" sur Picasa Web. ( Cliquez sur le logo.)
26 juillet 2011
S'imaginant sans doute qu'on
peut faire n'importe quoi sans se faire remarquer pendant l'été, "on" a
installé une pompe pour vidanger une cuve contenant on se sait quoi,
mais sûrement pas de l'eau pure, dans la partie déjà dévastée de la
zone humide de Ménez Prat. Mais c'était sans compter sans la vigilance
des militants du CAREPA.
Pour
voir toutes les photos prises le 26 juillet, visitez
la galerie publique de "CAREPA DU QUINQUIS" sur Picasa Web. ( Cliquez sur le logo.)
( OUEST-FRANCE, 18-19 juin
2011 ) Cet article peut être lu sur lesite d'Ouest-France.
mai
2011
Les tuyaux mystérieux
continuent à déverser leurs substances peu ragoûtantes dans l'eau du
ruisseau. D'ou viennent-elles ? Il paraît que le secret industriel
autorise les entreprises à ne rien révéler de leurs pratiques en
matière de rejet des eaux polluées ...
10 mai 2011
17 mai 2011
( LE TÉLÉGRAMME, 19 avril
2011 )
( OUEST-FRANCE, 17 avril
2011 )
( OUEST-FRANCE, 13 avril
2011 )
NB : La mise en page de
cet article a été modifiée
( LE TÉLÉGRAMME, 13 avril
2011 )
( LE TÉLÉGRAMME, 27 février 2011 )
Il y a un commentaire de
cet article sur le blog du
Bourdonnel, sous le titre " XYLOGLOSSIE ".
( LE TÉLÉGRAMME, 26 février 2011
)
( OUEST-FRANCE, 26-27 février
2011 )
( Document fourni par l'Association des Habitants du Braden )
(
QUIMPER TV.com, 19 février 2011 )
Reportage vidéo
sur le Quinquis
" Le 29 janvier, Patrick
Sanquer, membre du CAREPA, observe lors de sa promenade une nappe
orangeâtre d’une soixantaine de mètres qui stagne dans le Quinquis, le
long de l’avenue du Morbihan. Après avoir alerté les autorités locales,
le CAREPA attend à présent les résultats des analyses."
Pour
voir la vidéo sur le
site de Quimper-TV.com, cliquez sur l'image
( OUEST-FRANCE, 17 février 2011 ) On peut lire cet article sur le site d'Ouest-France
(OUEST-FRANCE, 2 février 2011)
Cet article peut être lu sur lesite d'Ouest-France.
Sur ce même site, on peut voir une vidéo de 42''